En 1989, Saint-Denis s'est mobilisé comme d'autres communes d’Europe contre la destruction des villages roumains.
C'est Rédéa, commune de 4 500 habitants à 1 900 km de Saint-Denis, au sud-ouest de la Roumanie en province d'OIt, qui a été retenue pour nouer des liens. Le village est situé à 180 km au sud-ouest de Bucarest dans une grande plaine du Danube, à mi-chemin entre la mer Adriatique et la mer Noire. il compte 2 500 habitants, auxquels s'ajoutent ceux de deux " hameaux " Redisoara et Valea Soarelui (vallée du soleil).
Après la chute de Ceausescu, la Roumanie est exangue. Dès 1990, des missions humanitaires ont été des premiers pas de solidarité. Les échanges entre les populations de Saint-Denis et Rédéa ont évolué en un partenariat. En juillet de la même année, une première mission achemine des fournitures alimentaires, scolaires et des médicaments. Quinze tonnes suivront en décembre.
En 1993, c’est le premier accueil de roumains à Saint-Denis. Des échanges suivront en intégrant des jeunes. Des voyages se feront jusqu’en 1995.
L’acte de jumelage signé le 25 août 2001
Du 26 juillet au 6 août 2000, vint-cinq dionysiens se rendent en Roumanie pour célébrer les dix ans de relations. Un protocole de jumelage est signé à Rédéa. L’acte de jumelage est signé le 25 août 2001 à Saint-Denis, en présence de cinquante roumains.
Cette pérennité des échanges a enrichi chaque communauté, confortée en janvier 2007 par l'introduction de la Roumanie dans l'Europe. Plusieurs voyages et réceptions réciproques dans chaque commune ont entretenu des liens, montrant aux jeunes roumains reçus en France, une facette moderne d'un pays.
Au 10e anniversaire, en 2011, à Saint-Denis, c’est un moment fort pour trente-trois roumains de tous âges. La création à Rédéa d'une association d'amitié a aidé à rapprocher les deux communes. Le comité de jumelage, créé en 1990, a pour président-fondateur Maurice Chagneux, en exercice depuis la création du comité.
Depuis quelques années ce jumelage est sans activité.