Dans le bief des Poches qui traverse la commune, on a trouvé dans les années 1840, des fers de javeline. Ces fers ont 10 cm de long, sur 4 de large, à la partie la plus étendue. Ils sont en acier et oxydés (...).
Néanmoins leur forme allongée est la même que celle des traits romains propres à être lancés à la main. Tout près de là, on a découvert en même temps un tombeau dans lequel était placé une petite coupe en terre jaune orangée (…).
Au fond de la coupe, l’inscription Somnos (sommeil) apparaîtrait mais sans certitude (peut être Comnos, le nom du potier).
Cette coupe et le fer de javeline ont été recueillis par Monsieur Auguste Didier, mais semblent avoir disparu depuis dans les collections d’Antoine Marie Alexandre Sirand, juge au tribunal civil de Bourg et ayant édité plusieurs ouvrages érudits dont « des Courses archéologiques en 1846 » et dont cet article est extrait.
Cette découverte des années 1840 laisse planer un doute... En effet, sans remettre en cause cette découverte, il est surprenant qu’une javeline ait pu passer 1 800 ans dans un cours d’eau sans se dissoudre totalement.
Toutefois, n’oublions pas que ce type d’arme a été utilisé durant toute notre histoire, alors pourquoi pas une pique de la Révolution ?
Article de Jean-Philippe Bertrand. Sources : "pré inventaire" et l'ouvrage "Courses archéologique et historique dans le département de l’Ain – 1854". Pour consulter l’ouvrage. En savoir plus sur les javelines.