Un article de la société géographique de l’Ain daté de 1888 décrit en ces termes notre commune.
A 3 kilomètres, à l’ouest de Bourg. Petite commune de 1285 hectares, sise sur un plateau et sa déclivité vers la Veyle, qui reçoit un ruisseau nommé le Bief des Poches. Il y avait 655 habitants en 1805 ; il en a 1615 en 1881. Saint-Denis est nous écrit-on, la pépinière du département.
Les cultivateurs s’attachent au sol « couvert de riches cultures ». Les deux-tiers sont fermiers ; un tiers est propriétaire. Cette population est répartie entre le bourg qui n’a que 175 habitants et 47 maisons, et 18 hameaux. La commune a en tout 308 ménages et 236 maisons. Son revenu est de 143 francs. Elle paie 69 centimes en valeur de 45,23 francs.
Pas un archéologue n’hésitera à le reconnaître ; ce lieu est de ceux, en petit nombre dans la Gaule qui portaient le nom de César. Et son fanum ou sacellum était dédié à Dyonisos. L’église qui lui a succédé était au XIVe siècle, à l’abbaye de Tournus. On a trouvé à Saint-Denis un tombeau Romain.
Un tombeau Romain ? Oui mais où ? Si les anciens en ont entendu parler par leurs aïeux... nulle trace officielle et attestée à ce jour !