Magdelaine BARBET dite Virginie est née le 20 février 1824 à Saint-Denis-lès-Bourg. Elle épouse Philibert Nesme en 1844 mais s’en sépare. Elle était tenancière d’un « cabaret », rue Moncey à Lyon. Elle fut aussi trésorière de la Commission d’initiative pour la délégation lyonnaise au Congrès de l’Association Internationale des Travailleurs à Bruxelles, en 1868.
Son nom apparait à Lyon, en juillet 1868, parmi les signataires d’un manifeste de soutien à la Société parisienne pour la Revendication du Droit des Femmes (rédigé par André Léo à Paris) aux côtés d’autres femmes comme Mmes Richard, Palix et Blanc, dont les époux étaient membres de l’Internationale :
« Pénétrées de cette vérité que l’ordre ne sera établi dans la société que le jour où la femme y sera ce que l’a faite la nature, c’est-à-dire égale à l’homme, nous nous unissons aux dames de Paris dans leur courageuse entreprise pour la revendication des droits religieux, moraux, sociaux et politiques de la femme»
Ce serait grâce à l’influence de Virginie Barbet que la section lyonnaise de l’Internationale aurait rejoint l’Alliance internationale de la démocratie socialiste fondée par Bakounine.
La fin de sa vie est un mystère…
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Un livre lui a été consacré : Virginie Barbet, mystérieuse membre de l’Internationale lyonnaise
Consulter son écrit le plus célèbre : Réponse d'un membre de l'Internationale à Mazzini
Article de Jean-Philippe Bertrand